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dimanche 8 décembre 2013

Compte rendu du 3d Printshow 2013 au Carrousel du Louvre à Paris

           Les Vendredi 15 et Samedi 16 Novembre derniers se tenait à Paris, au Carrousel du Louvre, la deuxième édition internationale du 3D Printshow. On peut l’appeler "Salon de l'impression 3D" en Français. Pour les exposants c'était l'occasion de montrer les avancées dans le domaine et de présenter leur nouvelles machines (ou pas) mais aussi de rencontrer un public de plus en plus intéressé par cette technologie qui devient accessible et qui rend bien des services.

         Pour ce public c'était l'opportunité de découvrir les possibilités, les usages et les coûts de l'impression 3D. Ainsi, Matthieu du Fablab de Relais d'sciences et moi-même avons décidé de prendre notre courage à deux mains et de foncer tête baissée dans la foule en délire, prêts à explorer plus en avant les méandres de ce salon prometteur! Premier constat: beaucoup de monde, dès la file d'attente nous nous rendons compte que l'événement est plébiscité. Deuxième constat, la plupart des exposants ne parlent pas français! Quelques stand ont loué les services de locaux mais du coup, ceux-ci ne sont que brièvement au courant de la technologie et il faudra se passer des questions techniques pointues.

           Nous commençons donc un tour rapide de la partie consacrée aux professionnels et leurs machines / technologies. Le premier stand sur lequel nous nous arrêterons vraiment est celui d'une société espagnole qui présente sa machine, la Witbox:
             Rien que de très classique dans cette machine, une techno par dépôt de couche avec une buse à 0.4mm, pas de plateau chauffant, nylon, Pla, Abs elle supporte pas mal de matériaux. Son originalité? Elle comporte une porte en plexi à verrou qui permet de condamner l'accès pendant l’impression et contenir la chaleur afin de mieux stabiliser le plastique mais surtout d'imaginer une utilisation simple en libre service, un port SD étant également de la partie. Encore du travail sur la partie logiciel mais l'équipe semble active. Ils vont développer un soft à partir du Cura d'Ultimaker. 

             Deuxième arrêt, le stand Mcor Technologies, pour le coup il s'agit là d'un vrai décalage avec le reste des exposants, une technologie propriétaire, une machine qui coûte le prix d'un petit avion, un résultat bluffant et un interlocuteur débordé :] Aller je vous explique tout cela après une petite photo qui, si vous cliquez dessus, vous fera découvrir une petite vidéo sur Youtube.
            Donc, on prend une rame de papier déjà imprimée en couleur, la machine vient prendre chaque feuille une par une et découpe le contour de l'objet ainsi qu'un motif en carreau tout autours en prévision de "l'extraction" future de l'objet. Chaque feuille correspond à une couche qui constituera le modèle final, en couleur. Après la première découpe, une buse vient appliquer une colle réactive sur la totalité du papier, ensuite le plateau sur lequel repose la feuille s'élève vers le "plafond" de la machine où une résistance vient activer la colle. Le processus recommence et une nouvelle feuille vient reposer sur la couche précédente. A la fin on obtient un objet en cellulose totalement coloré (si on a imprimé au préalable la rame de papier) et plutôt solide. Un vernis pour durcir la surface et l'objet est prêt pour être exposé. C'est malheureusement là où le bas blesse, à cause de la nature du matériaux employé, cette techno ne permet pas la réalisation de pièce fonctionnelle résistantes aux efforts mécaniques ne serait-ce que faibles. Elle est parfaite pour des figurines, des proto de meubles ou autres objets déco, mais il ne faut pas compter s'en servir pour autre chose. Dommage mais peut-être inspirera-t-elle de nouveaux horizons! 

Voilà pour la première partie, après ces deux longs arrêts nous sommes allé manger, l'après midi sera consacré à la deuxième partie du salon qui exposait des œuvres réalisées en impression 3D, ainsi que quelques surprises! 

Bientôt la suite!

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